Depuis janvier 2023, Microsoft a mis un terme au support étendu de Windows 7, mettant ainsi fin aux mises à jour de sécurité régulières, sauf exception pour certains clients entreprises sous contrat spécifique. Pourtant, des millions de machines équipées de cette version continuent de fonctionner dans le monde, parfois au sein de secteurs sensibles.
L’arrêt programmé du support pour Windows 8.1 depuis janvier 2023 et l’échéance fixée à octobre 2025 pour Windows 10 accentuent les interrogations sur la viabilité et la sécurité de ces systèmes, alors que les alternatives de migration se précisent.
A lire en complément : Détecter un drone espion : comment savoir si un drone vous surveille ? astuces et conseils
Windows 7, 8.1 et 10 : où en est le support officiel en 2025 ?
Microsoft impose sa cadence et ne laisse aucune place à l’ambiguïté. Windows 7 a vu son dernier souffle officiel le 14 janvier 2020. Depuis, plus aucune mise à jour de sécurité, zéro assistance technique. Même les contrats prolongés pour entreprises se sont éteints en 2023. L’histoire est close pour le grand public comme pour les organisations sous contrat : aucun retour en arrière possible.
Windows 8.1 a subi le même sort, son arrêt net tombant le 10 janvier 2023. Ni prolongation, ni passe-droit, le couperet est tombé pour tous. Les utilisateurs doivent composer sans mise à jour officielle et sans correctif de faille. Pour qui maintient ses serveurs ou postes critiques avec cette version, la prudence ne suffit plus : il faut agir.
A lire en complément : Technologies sans fil : Comment les équipements se connectent-ils ?
Côté Windows 10, la date du 14 octobre 2025 s’affiche comme une ligne d’arrivée claire. Microsoft ne masquera pas l’inéluctable : passé ce jour, la version la plus répandue perdra tout support. Déjà, la firme pousse la migration vers Windows 11, vantant ses remparts de sécurité et ses prérequis matériels.
Les éditions antérieures, de Windows 7 à Windows 8.1, sont désormais rayées de la carte du support Microsoft. Plus aucun correctif, ni assistance, ni service. Les professionnels n’ont plus le luxe d’attendre : la migration ou la réorganisation technique deviennent incontournables pour préserver la conformité et la sécurité de leur environnement.
Quels risques concrets à continuer d’utiliser un système non pris en charge ?
Continuer d’utiliser Windows 7 après l’arrêt du support, c’est s’exposer sans filet. Chaque faille détectée reste à ciel ouvert, sans la moindre mise à jour de sécurité pour la colmater. Le terrain est propice aux logiciels malveillants, virus et cyberattaques : les pirates guettent, sachant que la défense ne sera plus renforcée.
Voici les principaux dangers bien réels auxquels s’exposent les utilisateurs restés sur un système non supporté :
- Perte de conformité : Dans le monde professionnel, conserver un système d’exploitation non supporté comme Windows 7 peut ouvrir la porte à des sanctions. Le RGPD exige une sécurité sans faille pour les données personnelles. Un PC vulnérable met en péril la conformité, et expose à des poursuites en cas de fuite.
- Compatibilité logicielle en recul : Les applications modernes ne sont plus prévues pour tourner sur Windows 7. Les éditeurs arrêtent progressivement le support, ce qui provoque bugs, instabilités et empêche parfois d’installer des outils indispensables à l’activité.
- Absence de support technique : Plus de hotline, plus de patch officiel. En cas de pépin, il n’y a ni solution garantie, ni aide documentée par Microsoft.
Pour toute activité connectée ou qui manipule des données sensibles, la prudence n’est plus une option. Les exemples abondent : collectivités ou entreprises paralysées par des ransomwares, souvent à cause de systèmes obsolètes et non corrigés. À chaque faille non patchée, la surface d’attaque grandit. Un antivirus seul ne protège pas d’un système qui n’est plus corrigé par son concepteur.
Mise à jour ou migration : quelles solutions pour rester protégé ?
Les utilisateurs qui persistent avec Windows 7 arrivent à l’heure du choix. Deux voies s’ouvrent : opter pour la mise à niveau vers un système récent, ou basculer vers une alternative. Depuis janvier 2020, Microsoft ne propose plus aucun correctif, ni soutien technique pour Windows 7. Les failles s’accumulent, le danger s’installe.
La transition la plus accessible consiste à passer à Windows 10, qui reste sous le giron de Microsoft jusqu’au 14 octobre 2025. La mise à niveau est souvent réalisable avec une licence valide, même sur du matériel ancien. Pour les entreprises, la version Windows 10 LTSC offre stabilité et contrôle sur les mises à jour. Mais à terme, seul Windows 11 garantit la meilleure défense, à condition que la machine respecte ses exigences matérielles.
Quand le matériel ne suit plus, plusieurs options s’offrent encore :
- Installer une distribution Linux légère (Zorin OS Lite, Linux Mint XFCE), capable de faire tourner certains logiciels métiers grâce à Wine.
- Utiliser Windows 7 dans une machine virtuelle (VirtualBox, VMware) sur un système moderne, afin de limiter l’exposition directe aux menaces extérieures.
- Se tourner vers des PC reconditionnés ou d’occasion, déjà équipés d’un système supporté, disponibles sur des plateformes comme Back Market ou Portables.org.
Pour les entreprises, la transition ne se fait pas à l’aveugle. Des spécialistes comme Isociel accompagnent chaque étape, tandis que des outils RMM tels que NinjaOne facilitent la gestion de parc et la préparation des migrations. Maintenir un système à jour devient l’arme la plus fiable contre les menaces numériques qui se multiplient.
Passer à Windows 11, mode d’emploi et conseils pour une transition sereine
Opter pour la migration vers Windows 11 permet de pérenniser son environnement informatique et d’accéder aux toutes dernières protections. Microsoft offre une mise à niveau directe depuis Windows 10, à condition de respecter les nouveaux standards : processeur adéquat, module TPM 2.0 activé, démarrage sécurisé. Avant tout changement, il faut penser à sauvegarder ses données et à vérifier que les applications professionnelles resteront compatibles avec la nouvelle plateforme.
La gestion d’un parc professionnel impose méthode et anticipation. Des outils comme NinjaOne (RMM) automatisent le déploiement de Windows 11, assurent le suivi de la migration et renforcent la sécurité de chaque terminal. Des prestataires, tels qu’Isociel, se chargent d’auditer, de planifier et d’accompagner la montée en version, jusqu’à la formation des équipes.
Pour les particuliers, la démarche commence via Windows Update dans les paramètres, ou via l’assistant d’installation mis à disposition par Microsoft. Si le matériel n’est plus compatible, il reste la piste d’un nouvel ordinateur ou d’un modèle reconditionné.
Avant de se lancer, quelques réflexes s’imposent :
- Effectuer une sauvegarde complète et s’assurer que tous les pilotes nécessaires sont disponibles.
- Tester la compatibilité des logiciels métiers sur une machine dédiée, si possible.
- Documenter le processus de migration, un atout pour la maintenance ou la gestion de plusieurs postes.
En passant à Windows 11, on s’assure un accès aux nouveautés, à une protection de pointe et à la tranquillité d’un support officiel. Face à la fin de cycle des anciens systèmes, ce choix trace la voie d’un numérique plus sûr et plus pérenne.