Utilité du lien nofollow : comment et pourquoi l’utiliser ?

3 août 2025

Certains liens hypertextes transmettent du « jus SEO », d’autres non. Un simple attribut dans le code HTML suffit à modifier complètement l’impact d’un lien sur le référencement d’une page. Pourtant, ce mécanisme, conçu pour lutter contre le spam, n’empêche ni l’indexation du contenu ni sa visibilité dans les résultats de recherche.

Des plateformes majeures imposent l’attribut nofollow par défaut sur tous les liens publiés par les utilisateurs. Cette pratique influence la façon dont les moteurs de recherche interprètent la popularité et la pertinence des pages liées. Les conséquences varient selon le contexte d’utilisation et les objectifs visés.

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Le lien nofollow : à quoi ça sert vraiment ?

Un lien hypertexte, on s’en doute, sert à passer d’une page à l’autre. Mais l’arrivée de l’attribut rel= »nofollow » en 2005 a redistribué les cartes dans l’univers du SEO. Sa mission ? Prévenir les robots des moteurs de recherche : attention, ce lien ne doit pas transmettre d’autorité à la page de destination. Rien ne circule, aucun « link juice » ne s’écoule, le PageRank reste intact.

En clair, le lien nofollow agit comme un filtre de confiance. Forums, espaces de commentaires, plateformes collaboratives : partout où le contenu est ouvert à tous, il sert à contenir les tentatives de manipulation ou les assauts de spam. Le site d’origine choisit ainsi ce qu’il souhaite ou non valider aux yeux des moteurs. Ce choix impacte alors toute la structure du profil de liens d’un site.

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On distingue plusieurs types de liens, chacun ayant ses propres enjeux :

  • Liens dofollow : ils transmettent l’autorité et peuvent booster la présence d’une page dans les résultats de recherche.
  • Liens nofollow : ils empêchent ce transfert, mais laissent les portes ouvertes à l’indexation, voire au trafic direct.

Contrairement à ce que certains imaginent, un lien nofollow ne rend pas invisible la page cible. Les robots de Google et consorts peuvent toujours suivre ce lien, indexer la page, mais celle-ci ne gagnera aucun crédit supplémentaire dans le classement. L’atout du lien nofollow se joue sur la finesse : il signale ce qui ressort d’un choix éditorial, d’un contenu sponsorisé ou d’un simple partage. Pour ceux qui pilotent leur netlinking, manier l’attribut nofollow revient à ajuster avec précision la circulation de l’influence entre pages et domaines.

Comprendre le fonctionnement technique sans prise de tête

La mécanique est d’une simplicité désarmante : il suffit d’intégrer l’attribut rel= »nofollow » dans le code HTML d’un lien. La forme reste immuable : <a href='https://exemple.com' rel='nofollow'>texte du lien</a>. Ce petit détail suffit à indiquer aux moteurs de recherche qu’aucune autorité ne doit passer. À l’écran, l’utilisateur ne remarque rien, mais côté robots, la consigne est donnée.

Les CMS modernes, à commencer par WordPress, offrent des outils pour gérer ces liens sans toucher au code. Un plugin WordPress bien choisi permet de définir au cas par cas si un lien doit être nofollow ou non. D’autres plateformes intègrent directement cette option dans l’éditeur de texte, accessible à tous, quel que soit le niveau technique.

Pour vérifier la présence de l’attribut nofollow, il suffit d’ouvrir le code source d’une page et de scruter les liens externes. Ce contrôle reste précieux dès que le contenu s’ouvre à plusieurs contributeurs ou aux utilisateurs. Il permet de garder la main sur les signaux envoyés aux moteurs tout en préservant la logique du maillage interne.

Voici comment distinguer les différentes options techniques à votre disposition :

  • noreferrer liens : limitent la transmission d’informations et protègent contre certains abus
  • liens dofollow : servent à renforcer le référencement naturel et la visibilité des pages liées

Chaque site doit trouver son équilibre entre liens nofollow et dofollow, selon ses besoins et ses objectifs SEO spécifiques.

Quel impact sur le SEO et la visibilité de votre site ?

Dans la stratégie de référencement naturel, le lien nofollow agit comme un arbitre discret. Il bloque le passage du link juice sans couper la communication avec les robots des moteurs de recherche. Depuis près de deux décennies, Google traite ce signal avec sérieux : un lien nofollow n’influence pas le rang d’une page dans les résultats. Les autres moteurs suivent cette ligne, avec parfois quelques variations d’interprétation.

Le profil de liens d’un site, enrichi de liens dofollow et nofollow, compose une architecture crédible aux yeux des algorithmes. Les liens dofollow favorisent l’autorité et le netlinking, tandis que les liens nofollow encadrent les échanges sponsorisés, les partenariats et l’activité dans les zones à risques. Cette gestion évite les pénalités liées au spam ou à la sur-optimisation des backlinks.

La variété des liens, entre nofollow et dofollow, façonne un maillage naturel. Un site qui jongle habilement entre ces deux attributs inspire confiance à Google et améliore sa réputation. Mais attention à l’excès : trop de liens nofollow peuvent jeter le doute sur la fiabilité du réseau, alors qu’une proportion bien dosée renforce la crédibilité sans nuire à la visibilité.

Pour clarifier les effets des différents types de liens, voici ce qu’il faut retenir :

  • Liens nofollow SEO : servent à encadrer les liens à risque et prévenir les abus
  • Backlinks de qualité : privilégient le dofollow pour développer l’autorité
  • Mixité des liens : signe d’un profil naturel, apprécié pour le classement dans les résultats

lien nofollow

Bonnes pratiques et pièges à éviter avec les liens nofollow

Pour exploiter au mieux l’utilisation des liens nofollow, ciblez les espaces les plus exposés. Forums, sections de commentaires, contenus proposés par les internautes : ces lieux sont des aimants à spam, le nofollow sert alors de ligne de défense. L’attribut rel préserve la réputation du site et protège son référencement naturel. Dès qu’il s’agit de contenus sponsorisés, de publicités ou de partenariats, le nofollow permet d’éviter toute ambiguïté aux yeux de Google.

Résister à la tentation de tout passer en nofollow reste primordial. Ce réflexe, répandu mais contre-productif, affaiblit la circulation du link juice et nuit à la qualité du profil de liens. Un site saturé de liens nofollow perd en attractivité, y compris pour d’éventuels partenaires. L’objectif ? Privilégier la qualité des liens, doser leur nature avec discernement.

Pour vous guider, voici les points à surveiller lors de la gestion des liens :

  • Utilisez l’attribut nofollow pour les liens non vérifiés ou à caractère commercial
  • Conservez des liens dofollow vers des sources fiables, pertinentes et reconnues
  • Vérifiez la cohérence entre le contenu, le contexte du lien et l’attribut choisi

Fuyez les automatismes. Certains CMS ou extensions WordPress ajoutent le nofollow par défaut à tous les liens externes. Rien ne vaut une gestion réfléchie, adaptée à chaque situation. C’est la clé pour préserver la réputation du site et la solidité de sa stratégie SEO sur le long terme.

Au final, la maîtrise des liens nofollow relève d’un dosage subtil, entre prudence et audace. Un équilibre qui, bien tenu, transforme le maillage d’un site en une structure robuste, agile et respectée des moteurs de recherche.

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